1:18 Fiat Uno Turbo i.e. Mk2, Laudoracing Models (LM104C)

Nous vous en parlions il y a quelques mois dans notre annuaire sans pour autant avoir eu un modèle dans les mains. Je peux maintenant dire que c'est chose faite, puisque Laudoracing Models nous a envoyé une Fiat Uno Turbo i.e. afin que nous puissions vous la montrer en détails. Ce fabricant d'origine française produit des modèles emblématiques majoritairement italiens et peu représentés dans le monde du modélisme : c'est déjà du tout bon, puisque leurs modèles sont tous atypiques, produits en séries ultra limitées, et donc collector ! Mais alors, c'est bien beau, mais qu'en est-il vraiment de ce modèle ?

Une large gamme de Uno Turbo

Disponible en version Groupe.A, en version Rallye et en version civile, c'est cette dernière que nous avons choisi en peinture Rouge Métallisé, car ce fut un véritable coup de cœur. Chaque version est produite à 250 exemplaires, sauf la Uno Groupe.A, qui est quant à elle produite à seulement 100 pièces. Laudoracing nous a envoyé l'exemplaire n°223/250 des Rouge Métallisées. Autant annoncer la couleur de suite, ces miniatures sont chères, puisqu'il faudra compter pas moins de 92,90 € pour une version civile et jusqu'à 129,90 € pour certains modèles de Rallye. C'est cher certes, mais la qualité et l'attention du détail est bel et bien présente. Alors oui, j'en entends certain déjà râler car c'est un modèle en résine sans ouvrant. Mince, j'en ai déjà perdu la moitié...

Un modèle en résine

Pour les sceptiques, sachez que malgré le fait que ces modèles soient en résine, ils n'en sont pas moins bien réalisés que des modèles en métal plus habituels ! Les détails sont bien présents comme mentionnés plus haut, il suffit d'en observer l'intérieur pour comprendre que nous n'avons pas affaire à un simple jouet mais bien à une pièce de collection pour passionné. Déjà, rien qu'en regardant la liste des modèles produits par Laudoracing suffit pour éveiller la curiosité. En effet, il n'y a que des modèles méconnus et disparus, à l'image de cette Fiat Uno Turbo.

A titre de comparaison, nous ne sommes pas loin de la finition d'une AutoArt voir, plus facilement comparable, celle d'une Ottomobile actuelle. Certains détails sont même mieux réalisés que sur les Otto, comme par exemple les crochets de remorquage situés à l'avant et à l'arrière de l'auto. Bon, évidemment, quelques détails sont légèrement grossiers, mais rien de bien méchant qui viendrait jurer à l'oeil.

Point important également, les décalcomanies appliquées tout autour de la voiture. Pas de défaut d'ajustements, ils sont placés au bon endroit et d'excellente qualité visuelle. A voir comment ils tiendront avec le temps. Bon point également pour le constructeur français, qui propose à la vente des pièces détachées pour modifier et/ou réparer ses modèles. Ainsi, vous pourrez retrouver un set de jantes de Rallye facilement adaptables sur la version civile ici présentée. De plus, vous trouverez dans la boîte d'origine deux décalcos "Racing" d'époque, pour agrémenter votre Fiat Uno à la sauce tuning des années 80. On aime ou on aime pas, l'important n'est pas là !

Un emballage de qualité

D'ailleurs, parlons un peu de l'emballage. La boîte est classique, simple et bien dessinée. On peut y retrouver une illustration de l'auto concernée sur le devant ainsi que quelques logos et inscriptions diverses, du classique en somme. Dès la boîte ouverte, nous sommes confrontés à un emballage en polystyrène découpé selon la forme de l'auto, à la manière des constructeurs haut de gamme. A l'intérieur de ce dernier, le modèle encore emballé dans un papier doux pour la protéger des rayures. L'antenne n'est pas pliée non plus, le soin est là.

Le poids de l'auto est assez conséquent, on a vraiment la sensation de tenir dans ses mains un objet de collection qui inspire confiance. Les parties les plus délicates sont bien gérées, comme les phares et feux. L'impression de relief est assez bluffante pour les phares avant.

Nous avons aimé : La qualité de la peinture, qui offre de très beaux reflets sous la lumière, ainsi que le fait qu'il s'agisse d'un modèle peu représenté, qui sublime une collection. L'attention portée au détails est elle aussi d'un très bon niveau, on s'amuserait presque à la décortiquer pour en voir plus !

Nous regrettons : L'absence d'ouvrants, évidemment, mais il s'agit d'une miniature en résine. Bien sûr, elle présente quelques défauts mineurs, mais nous lui pardonnerons étant donné la petite production.

En bref, nous avons devant les yeux un modèle abouti, dont les finitions sont presque dignes des plus grandes. Le plus gros point fort de Laudoracing est de proposer des modèles originaux, alors... à quand la Panda 100 HP ?